Il est vrai que à 99% de mes poèmes j'écris en gardant un rythme en tête ( et souvent je trouve l'inspiration avec de la musique )
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Conte du cielIl était une fois, il n’y a pas si longtemps
Un prince et une princesse dans un palais flottant
Qui confond sa beauté avec ses habitants
De cette population se détache deux jeunes gens :
Il était renégat et vivait sans couronne
Elle était le légat qui montera sur le trône
Et même si cette histoire
Nous concerne toi ou moi
Nous chantonnerons plus tard
Il était une fois
Son visage lumineux attirait les sourires
Qu’elle rendait à son peuple avec un grand plaisir
Sa douce rivière d’or coule entre ses deux ailes
Toiles d’argents s’épanouissant dans le ciel
Elle possède la grâce, le cristal dans la voix
Elle, digne descendante de la reine Titania
Et même si cette histoire
Nous concerne toi ou moi
Nous chantonnerons plus tard
Il était une fois
Son visage enjôleur brillait comme un affront
A tous les hommes sensés, ces porteurs de raisons
Comme une plume légère emportée par les vents
Ces ailes le guidaient tel un astre filant
Noble ou gredin, chacun pour lui avait un mot
Car des rues de la ville, il était le héraut
Et même si cette histoire
Nous concerne toi ou moi
Nous chantonnerons plus tard
Il était une fois
Malgré elle, vers lui, on l’avait attiré
Malgré lui, vers elle, on l’avait emmené
Il serait prétentieux de parler d’un coup de foudre
Car le temps pour les deux n’était plus de la poudre
Mais quand la maladie vint faire tomber ses maux
Pour soigner la princesse, il n’y eut que des mots
Et même si cette histoire
Nous concerne toi ou moi
Nous chantonnerons plus tard
Il était une fois
Et si le seul remède était sous les nuages
Ce fut l’homme amoureux qui aida le lignage
Qui brava l’interdit pour les yeux de sa belle
Vers la strate inférieure, il traversa le ciel
A peine fut il partit qu’on le déclara mort
Mais la princesse, guérit et donna à tous tort
Et même si cette histoire
Nous concerne toi ou moi
Nous chantonnerons plus tard
Il était une fois
Le remède comme tout, possédait bien un prix
Que l’amoureux paya au mépris de sa vie
Pour payer le transport, il dit adieu au ciel
Et pour payer les soins il devint un mortel
Et encore aujourd’hui le ciel dégagé
Lui offre la vision de la ville sauvée
Et même si cette histoire
Ne concerne que moi
Je suis sur que plus tard
Je chanterai avec toi.
Commencé le 08/10/08 Terminé le 26/10/08
Vole liberté
Si j’avais une paire d’aile, je pourrais m’envoler
Je ne verrai plus le ciel qui me prendrait de haut
Je le transpercerai comme le font les oiseaux
Au-dessus des dunes, plaines, vents et marrées
Je serai le royal aux serres de liberté
Au bec de savoir et aux chants amalgamés
La liberté a un coût que je peux supporter
Je peux tout oublier pour pouvoir m’envoler
Si j’avais deux paires d’ailes, je t’en offrirai une
Pour qu’ensemble toi et moi, nous rejoignions la lune
Pour que chaque nuage dévoile un paradis
Que nous vivrons ensemble au-delà d’une vie
Comment puis-je espérer que la liberté
Me laisse me souvenir de t’avoir aimer
La liberté à un coût que je ne peux supporter
Je ne peux t’oublier pour pouvoir m’envoler
Commencé le 22/10/08 finis le 31/10/08
Un soir de pleine lune
Je me souviens ce soir, où la lune était pleine
C’était notre rencontre, nous étions deux sur scène
Et frapper par la foudre, comme une révélation
Nos cœurs se sont choisis, et nous nous enchaînions
Je me souviens l’étoile que nous avions choisie
Comme unique témoin pour sceller nos deux vies
Te souviens tu ma mie,
Comme la lune était belle,
Le jour où nos deux vies,
Se sont jugées fidèle ?
Je regarde dehors, la lune ce soir est pleine
C’est ce soir mon amour que je brise notre chaîne
Dans le ciel cette nuit je ne voie plus notre étoile
Je sens devant mes yeux apparaître le voile
Et j’écris notre adieu de ma plume de tristesse
Mais c’est en solitaire que j’affronte ma détresse
Te souviens tu ma mie,
Comme la lune était belle,
Le jour où nos deux vies,
Se sont jugées fidèle ?
Tu liras cette lettre un soir de lune pleine
Et je t’aurai laissé seul affronter ta peine
Nous nous étions promis de ne verser qu’une larme
Lorsque l’un de nous deux laisserait l’autre sans arme
Alors retourne toi car j’ai tenu parole
Et je t’offre mes ailes pour ton nouvel envol
Je me souviens ma mie,
Comme tu étais belle,
Le soir où j’ai promis,
De te rester fidèle.
Écrit le 08/11/08
A croire que le bonheur existe
Je me suis levé un soir
A l’aube du crépuscule
J’ai vu dans mon miroir
Un reflet minuscule
Comme une fenêtre ouverte
Tournée vers l’intérieur
J’y ai sondé mes pertes
Y ai vu ma douleur
Et j’ai eu le message
D’une démone aux ailes d’ange
J’ai cru à un mirage
Mais j’ai suivi l’échange
Elle m’a montré son art
Et m’interdit d’être triste
Maintenant je peux croire
Que le bonheur existe …
Écrit le 10/11/08